LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DE TOURS
Un nouveau plan est mis au point en 1960 par les architectes de l'Epad en collaboration avec Camelot, de Mailly et Zerhfuss. Approuvé en décembre 1964, il reprend les principes fonctionnalistes issus de la Charte d'Athènes. Afin de conserver une cohérence architecturale à La Défense, toutes les tours de bureau doivent respecter les mêmes règles. Les dimensions prescrites étaient de 24 par 42 mètres à la base sur 100 mètres de haut, ce qui correspondait à une trentaine d'étages de chacun 1000 m2 environ. Chaque maître d'œuvre était libre d'imaginer une architecture qui lui était propre à condition de rester dans cette forme. Ainsi naissent dès 1967 les tours dites de la première génération, comme Nobel (devenue Roussel-Hoescht) et Aquitaine (devenue AIG), les premiers "gratte-ciel" parisiens.
Les immeubles de logements ne doivent pas dépasser une dizaine d'étages. Ils sont prévus devant les tours pour bénéficier du soleil. De forme carrée, ils sont ouverts sur un patio-jardin au centre. La résidence Boïeldieu de Gilbert et Rabaud et la Résidence Lorraine de Camelot sont les premiers du genre. Par la suite, ces règles évoluèrent.
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